Lucas, un jeune de 13 ans victime d’intimidation, a mis fin à ses jours le 7 janvier. Quatre enfants ont été placés en garde à vue, soupçonnés d’avoir abusé de la jeune victime. Ils seront produits devant un juge de la jeunesse.
Quatre mineurs de 13 ans “seront jugés pour harcèlement scolaire conduisant au suicide” de l’adolescent du même âge Lucas, qui a mis fin à ses jours début janvier à Golbe (Vosges), a annoncé le procureur ce vendredi 27 janvier. Épinal Frédéric Nahon de la République. “Après l’ouverture de l’enquête préliminaire, les quatre mineurs ont été placés en garde à vue par la sécurité urbaine du commissariat d’Epinal”, a indiqué Frédéric Nahon dans un communiqué.
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“Au cours de leur procès, les prévenus, deux filles et deux garçons âgés de 13 ans, scolarisés dans le même établissement que Lucas, ont reconnu s’être moqués à plusieurs reprises de leur ami”, a poursuivi le magistrat. Les proches de Lucas pensent qu’il s’est suicidé après avoir été harcelé parce qu’il était gay.
Ridicule et humiliation
“Les faits se sont déroulés de septembre 2022 à début janvier 2023”, a poursuivi le procureur. “A l’issue de leur garde à vue, quatre mineurs ont été cités à comparaître devant le tribunal pour enfants d’Epinal pour des sévices scolaires ayant conduit au suicide de la victime, l’enquête a établi qu’il aurait pu participer au harcèlement. L’acte suicidaire du jeune Lucas. ” La mort de l’adolescent a fait sensation et de nombreuses réactions ont été générées sur les réseaux sociaux.
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« Présumés innocents, inconnus de la justice, les quatre mineurs seront évalués par la protection judiciaire de la jeunesse avant leur décision », a également tenu à souligner Friedrich Nahon. Il a également annoncé l’ouverture d’une “enquête incidente contre X pour non-condamnation d’abus sur mineurs”. “Par conséquent, l’enquête est en cours à ce stade”, a-t-il conclu. Lucas a écrit dans son journal “des mots expliquant son désir de mettre fin à ses jours” annoncés par Frédéric Nahon lors d’une conférence de presse le 13 janvier.
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Ses proches ont révélé lors de leur audition l’existence de railleries et d’insultes homophobes dans lesquelles l’adolescent a déclaré que Golbeko avait été victime d’autres étudiants de son collège, a-t-il ajouté.
