
Les années de faible croissance se sont longtemps succédées dans l’économie haïtienne. L’année 2022 a apporté un bouleversement politique; a été en proie à l’insécurité qui a entravé la circulation des biens, des personnes et des services à tous les niveaux. Dans tout le pays, le manque de produits pétroliers a provoqué la perturbation de nombreuses activités financières. En effet, pour cette nouvelle année, le ministre des Finances et des Finances, Michel Patrick Boisvert veut insuffler un air de stabilité pour améliorer les conditions de vie et la situation relative des familles.
“Dans le budget 2022-2023, lorsqu’un environnement sécuritaire pacifique sera établi, avec moins d’enchevêtrements sociopolitiques, nous nous attendons à voir une croissance plus faible par rapport aux quatre années écoulées”, a déclaré le responsable du MEF. Parallèlement, pour lutter contre le nombre de personnes qui tomberont en état d’insécurité alimentaire en l’an 2022, le chiffre de près de 5 millions, Michel Patrick Boisvert annonce qu’il sera donné une somme de 30 milliards de gourdes au Ministère de Affaires sociales, sur la base du soutien aux familles par le biais de programmes sociaux. « Le Fonds monétaire international (FMI) apportera également son soutien à ceux qui, après le déclin de l’économie mondiale, souffrent des conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Haïti est l’un des premiers États à bénéficier de ce soutien, ” il a dit!
Concernant le secteur agricole, qui a connu une baisse de moins de 4% en 2022, le Ministre Boisvert a indiqué que le Gouvernement, dans ses démarches, permettra au pays de réduire dans la facture le coût d’importation. “Nous voulons avoir plus de produits locaux, disponibles pour répondre aux besoins du public sur le marché. Dans le budget 22-23, une grosse enveloppe a été donnée pour le ministère de l’agriculture. De cette façon, nous voulons voir l’augmentation de entreprises agricoles, pour combler les lacunes identifiées dans la première phase.Il y a beaucoup d’efforts et la communauté internationale, à travers la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement (BID) il y a des programmes pour faciliter la relance du secteur agricole dans le but de contribuer à la « croissance du PIB cette année ».
En général, la chose la plus importante, selon M. Boisvert, est d’établir la sécurité dans tous les coins du pays. “On ne peut pas parler de progrès du secteur agricole ou de tout autre secteur sans la fluidité des biens et des services sur nos routes nationales. ce que je veux voir c’est la réussite de tous les secteurs du travail et leur bon fonctionnement”, a ajouté le Ministre de l’Economie. Entre autres choses, M. Boisvert pour le renforcement de la police nationale et le confort général du territoire. « L’instabilité ne fait que nuire aux affaires. Dans un environnement de paix où toutes les activités économiques fonctionneront, nous aurons le droit de diriger et d’investir dans d’autres pays où tous les facteurs économiques augmenteront », a-t-il déclaré !
En particulier, le budget mobilisé par le gouvernement pour l’exercice budgétaire 2022-2023 est de 267,5 milliards de gourdes. La parution de ce document dans le journal Le Moniteur a commencé pour le début de ce mois de janvier et la mise en place de divers projets sociaux. Parmi les différents plans nationaux, les suivants sont des lignes directrices : la mise en œuvre des programmes sociaux, à savoir la Politique Nationale de Protection et de Promotion Sociale (PNPPS), afin de réduire les effets de l’inflation, e lutter contre la sécurité alimentaire, créer les conditions de mise en œuvre. certaines évolutions nécessaires comme l’utilisation du Plan de Relance Intégré de la Péninsule Sud (PRIPS) après le séisme du 14 août 2021 ; décaissement de fonds aux entreprises agricoles pour réduire l’inflation.
Oberde Charles