L’économie algérienne vue par la Banque mondiale

L’année 2022 est faste pour les affaires algériennes. La guerre en Ukraine est une aubaine pour cette économie quasi dépendante des hydrocarbures. Par contre, cette guerre a eu des conséquences dans certaines régions, par rapport aux produits alimentaires, le prix est en hausse. L’inflation a durement frappé l’Algérie.

Ainsi, l’Algérie continue d’encaisser de bons scores auprès des institutions financières internationales. Dans son dernier rapport, la Banque mondiale a indiqué que “l’économie algérienne a continué de croître au premier semestre 2022, tirée par le retour de la production pétrolière aux niveaux d’avant la pandémie et la reprise de l’industrie des services, de l’agriculture”.

Par conséquent, la Banque mondiale prévoit que “la reprise s’accélérera en 2023, soutenue par la production hors hydrocarbures et l’augmentation des dépenses publiques”. Dans l’indice, le secteur public et le secteur de l’énergie devraient stimuler la croissance des investissements, tandis que la croissance de la consommation est attendus inférieurs, dans le contexte d’une reprise lente du marché du travail et de l’effet d’une inflation plus élevée sur la disponibilité effective des biens, certains sont compensés par des mesures de soutien au pouvoir d’achat.

Lire Aussi :  TPM distingue les entreprises innovantes

Dans le détail, la Banque mondiale indique que “la production de pétrole se poursuivra à son niveau pré-pandémique, atteint à l’été 2022” et “la production de gaz restera stable, augmentant ses performances positives à partir de 2022”. Ainsi, la production pétrolière algérienne s’établira à 1,031 million de barils/jour en 2023 et 1,022 million de barils/jour en 2024. Le gaz atteindra 102,8 milliards de m3 en 2023 et 103 milliards de m3 en l’an 2024.

Aussi, hormis les hydrocarbures, “la croissance sera soutenue par la pleine reprise du secteur des services et le rebond de la production agricole”. “Les entreprises techniques et de construction bénéficieront toujours d’investissements publics accrus”, peut-on lire dans ce rapport. Selon la Banque mondiale “le PIB réel croîtra de 2,3% en 2023, tiré par son secteur hors hydrocarbures (+3,1%) et les hydrocarbures (+0,5%) et “la croissance du PIB sera inférieure à 1,8% en 2024” Le PIB de l’Algérie devrait atteindre 197,9 milliards de dollars en 2023 et 193,2 milliards de dollars en 2024. Cependant, le PIB par habitant devrait diminuer en 2023 et 2024. Il devrait tomber à 0,5% contre 1,8% en 2022. Sur le plan économique, selon la Banque mondiale, le PIB par habitant devrait s’établir à 4 270 dollars en 2023 et 4 094 dollars en 2024, contre 4 427 dollars en 2022.

Lire Aussi :  Mazères. Une politique audacieuse pour l’économie d’énergie

Banques étrangères et inflation en Algérie

Pour cette année, la Banque mondiale a prédit que “les dépôts étrangers continueront de croître en 2023 et atteindront 13,5 mois d’importations de biens et services fin 2023, avant de baisser jusqu’en 2024”. Il a également prédit que “le déficit budgétaire global s’améliorera en 2022 puis augmentera à moyen terme, dans un contexte de baisse des revenus des hydrocarbures et de nouveaux baux stables”. La Banque mondiale a expliqué que “malgré la forte croissance des dépenses courantes comme le montre le CFL 2022, et la reprise de l’investissement public, la forte vigueur des revenus des émissions d’hydrocarbures augmentera en revenus en 2022. des dépenses, alors que le déficit budgétaire global sera légèrement réduite (5,7 % du PIB) ».

Le Fonds monétaire international a déclaré qu'”en 2023 et 2024, la baisse de la valeur des émissions d’hydrocarbures réduira les revenus, seulement pour être compensée par la croissance des revenus” et “les dépenses et les investissements augmenteront et le déficit augmentera, ce qui sera payée par l’augmentation de la dette des collectivités locales, de sorte que la dette publique sera d’environ 68 % du PIB d’ici la fin de 2024.

Lire Aussi :  Les sombres prévisions du FMI pour l’économie européenne en 2023, entre forte inflation et croissance faible

Concernant l’inflation en Algérie, « elle sera affectée, par rapport à l’appréciation du dinar face à l’euro et au dollar », prédit encore la Banque mondiale, expliquant « La raison de l’augmentation de l’inflation est en partie grâce à la baisse des importations des prix, l’effet différé de l’appréciation du dinar face à l’euro et les politiques de renforcement des machines d’aide alimentaire ». Cette inflation va rester à un niveau élevé « en raison du fort effet d’inertie, de l’effet différé de l’augmentation de la liquidité dans l’économie et des dépenses publiques », indiquant Le rapport prédit la hausse (année moyenne) à la hauteur. 7,8% en 2023 et 6,4% en 2024, contre 9,3% en 2022.

Source

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Articles Liés

Back to top button