

Deux anciens internationaux français sont soupçonnés d’avoir échangé des billets pour la prochaine Coupe du monde de rugby, prévue à l’automne 2023. Il a plaidé non coupable samedi 7 janvier.
Selon les informations de Parisienconfirmé par une source proche de l’enquête, l’ancien troisième rang (45 ans, 62 élections entre 2000 et 2011), ambassadeur de la course, a pu acheter une centaine de billets, ainsi les règles de vente qui se limitent à huit entourées le nombre de places pour chaque employé du comité organisateur. “Des questions se posent concernant l’hypothèse du commerce de billets, mais rien n’a été déterminé à ce stade.”a indiqué à l’AFP une source proche de l’enquête.
Egalement soupçonné de faits similaires : l’ancien rugbyman Henri Mioch, chef de projet pour l’organisation de la Coupe du monde entre 2017 et 2020. Il aurait acheté 600 billets, a ajouté la même source.
Enquête PNF
“Oui, du fait de mon statut d’ambassadeur de France 2023, j’ai eu le privilège d’acheter plus de billets que n’importe qui d’autre.Sébastien Chabal a réagi dans un communiqué transmis à l’AFP. Je n’ai pas reçu de cadeaux ou de tarifs préférentiels. Et non, je n’ai pas l’intention de profiter de ces lieux. ». L’ancien joueur lyonnais Bourgoin-Jallieu nie toute accusation de trafic de billets. “Il est clair que ces places ne peuvent pas être revendues par ceux qui en bénéficient. Il est peu probable qu’ils soient utilisés à des fins commerciales. »
Ces achats ont été découverts lors de perquisitions menées en novembre, notamment au siège du groupement d’intérêt public (GIP) France 2023, chargé d’organiser la Coupe du monde de rugby. Cette perquisition s’inscrit dans le cadre de l’enquête ouverte en octobre par le parquet national financier (PNF), visant des faits de favoritisme, d’influence et de corruption et confiée aux gendarmes de la direction de l’enquête de Paris.
Cette enquête a été ouverte après le rapport conjoint de la direction générale des finances et de la direction générale de l’éducation. “anciens contrats”, “Billetterie” et “véhicules fournis” de l’ancien directeur général du GIP, Claude Atcher. Il a finalement été licencié définitivement en octobre parce que ses pratiques de gestion étaient jugées atroces.