
Là bas Enregistrement de l’Aigle
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2023 pour marquer en juin le 75e anniversaire de l’équipe du hérisson, la plus ancienne entreprise familiale de Vimoutiers (Orne). Doit voir son patron prendre sa retraite, Denis Harrisson.
À temps ? Il ne sait pas maintenant, parce que rien n’est gravé dans la pierre. Mais à 62 ans, le tailleur de pierre, granit-marbreenvie de donner après… 44 ans de travail !
Si l’entreprise reste avec le client, en revanche, l’affaire faite par Denis disparaître.
C’est le dernier fabricant, dans l’Orne et dans le Pays d’Auge, à fabriquer du granit, “du bloc brut de dix tonnes, au produit fini”. Car « les tailleurs de pierre, il y a des gens qui taillent, mais ils ne changent pas » Denis.
4ème génération et plus
Il était là Hérisson de 4e génération. Et enfin. Un tailleur de pierre est luxure et une savoir-faire elles ont été transmises de père en fils à « mon grand-père, François. Il a commencé ce travail à l’âge de 12 ans, après avoir obtenu son bac, près de Combourg (Ille-et-Villaine) ».
Grand-père, Raphaël, suivre les traces de son père. Il a vécu à Vimoutiers en 1948 où il rachète cette usine à Albert Culté.
Mon père, Michel, avait 16 ans lorsque la famille a quitté sa Bretagne natale pour venir ici.
Denis a suivi leurs traces en obtenant son diplôme de maçon et maçonà Coutances, à 1979, avant de rejoindre l’entreprise familiale.
Il remplacera son père, Jean Claudedans la gestion de l’entreprise, commencer 2007. Avec sa sœur, Marie-Joséqui gère le magasin de Vimoutiers et le secrétariat, l’entreprise emploie quatre autres personnes, dont Sylvie qui gère le deuxième magasin à Livarot. “Ils suivront l’acheteur”.
L’activité de l’entreprise est « funéraire à 99% », principalement liée aux travaux funéraires (coffre, entretien des monuments funéraires, etc.). Jusqu’à ces dernières années, 40% de son travail était consacrée à la fabrication de pierres tombales.
Aujourd’hui, ce n’est qu’une petite zone. “Avec le départ à la retraite il y a deux ans de Roger, l’entraîneur, je pense qu’on finit notre truc avec des cailloux. J’arrête doucement la production”.
C’est un marché saturé par la production chinoise
Denis regrette de voir que “depuis vingt ans, le marché est inondé par l’importation de produits finis de Chine, au détriment de notre petite entreprise. Plus personne n’en veut”, a-t-elle pleuré.
Dès lors, si le secteur manufacturier est devenu marginal, Denis met un point d’honneur à proposer, à la revente, des “produits français”.
S’il veut faire une pause, il continue “à chaque fois” à graver la pierre car “cela ne peut pas être fait par une machine”.
un faire du travail c’est-à-dire qu’il est presque terminé.
L’étude de Coutances s’est achevée il y a deux ans.
Denis avoue qu’« avant de trouver une vie avec lui, il faudra du temps. Il faudra des années pour composer.
De son travail de granito-marbreur, Denis Hérisson a cette satisfaction « ce que je fais durera » : cimetières, monuments commémoratifs, stèles.
Si Denis a créé les Boisjos, les plaques commémoratives à Vimoutiers, et bien d’autres, les monuments commémoratifs de la fin de la bataille de Normandie à Chambois et Montormel, nous les devons au groupe Hérisson.
A cette époque, ce travail était réalisé par « mon grand-père et mon père ».
Il a accepté le besoin urgent de Orgueil, avec l’intention de participer “à la responsabilité de se souvenir de la Nation en honorant ceux qui se sont battus pour la liberté”.
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